Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Mathis ZYZZ et Z, voiture routière de 1912
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La Mathis ZY ZZ et Z, photo d'époque, cette ancienne voiture fut produite de 1912 à 1920, elle possédait un moteur de 2.6 L à 3.4 L présentant des puissances de 28 ch à 35 ch.
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Ces 2 voitures fabriquées en 1912 et en 1913 partagent le même châssis. La ZYZZ de 18 cv fiscaux est munie d’un moteur de 2,6 litres alors que la 20 cv type Z bénéficie d’un moteur d’une cylindrée de 3,4 litres. Les puissances réelles sont respectivement de 26 et de 35 cv.
Le moteur 18HP type ZYZZ est un 4 cylindres latéral borgne de 2612 cm³. Son alésage est de 80 mm et sa course de 130 mm. Ce moteur est équipé d’une pompe à huile et d’une pompe à eau. L’allumage est confié à une magnéto. Le moteur 20HP type Z est de même conception que le précédent. L’alésage est porté à 90 mm et la course reste identique. La cylindrée obtenue est de 3435 cm³.
L’embrayage est à disques métalliques multiples fonctionnant dans l’huile et la boîte de vitesses à triple train baladeur est à quatre rapports plus marche arrière. La transmission se fait par cardan et le pont arrière est équipé d’un différentiel. Les freins agissent sur les roues arrières et sur la transmission. L’empattement du châssis est de 3,10 m et sa voie de 1,40 m. Les roues sont garnies de pneus 815x105 sur la ZYZZ et 820x120 sur la Z.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Mathis ", France 1905 - 1940.
La société Mathis, comme la société Bugatti, changea de nationalité en 1918, lors du retour de l’Alsace-Lorraine à la France. Les premières voitures construites à Strasbourg, jusqu’en 1903, ne furent que des prototypes, dont une grosse 4 cylindres, 150 x 160 mm, 100 CV.
Les premières automobiles vendues au public furent, de 1904 à 1905, les Hermès conçues par Ettore Bugatti, Bugatti étant devenu un ingénieur indépendant, conseiller technique, Mathis adjoignit à son affaire la vente des De Dietrich, Panhard et Rochet-Schneider et devint aussi l’agent général, pour l’Europe centrale, de Fiat et Minerva.
Ce ne fut qu’en 1910 qu’une vraie Mathis fut mise en vente, c’était une 4 cylindres coulés en un seul bloc, 2 litres, 8/20 CV, à soupapes latérales avec un vilebrequin à 3 paliers, une boîte indépendante 4 vitesses et une transmission par arbre; un modèle plus gros, 2,8 litres, fut à cette époque fabriqué pour Mathis par Stoewer, de Stettin.
Avant la Première Guerre, la réputation de Mathis fut principalement établie sur des petites 4 cylindres de construction soignée, particulièrement la Babylette 1100 cm3 et la Baby 1,3 litres. Après la Première Guerre, Mathis sortit une jolie petite 4 cylindres à soupapes latérales coulées en un seul bloc, 8/15 CV.
Dans les premières années 20, les voitures Mathis furent équipées d’un moteur en général peu puissant (le modèle T de 1923 n’avait que 628 cm3), dépourvues de différentiel, dotées d’un graissage par barbotage (le rapport extraordinairement élevé étant d’environ 6:1 alors qu’il y avait toujours 4 vitesses).
La société devint la quatrième marque française, derrière les trois grands : Citroën, Renault et Peugeot, avec une cadence journalière de 75 voitures en 1927.
En 1924, la voiture de tourisme 6 cylindres fut pourvue de freins sur roues avant et fabriquée jusqu’en 1926.
En 1925 parut une plus grosse conduite intérieure familiale, le modèle GM, 4 cylindres 1,6 litres. En 1927, Mathis revint à la politique du modèle unique avec la 4 cylindres MY, 1,2 litres, conduite intérieure.
Jusqu’en 1935, la société Mathis produisit des conduites intérieures familiales solides, lentes, à soupapes latérales.
En 1929, l’Emysix fut dotée d’une boîte Warner 4 vitesses avec une troisième vitesse silencieuse et, en 1930, furent aussi proposées des 6 plus grosses de 2,4 et 4,1 litres, avec pont hypoïde.
En 1934, pour renflouer la société, un accord fut signé avec Ford selon lequel les Ford V-8 destinées au marché français seraient construites dans l’usine Mathis. Malheureusement, les Matford supplantèrent rapidement les Mathis dans les chaînes de production et celles-là furent produites jusqu’en 1961, la firme étant d’abord sous le contrôle de Ford, puis de Simca.
En 1935, les voitures Mathis pourvues d’une suspension indépendante avant et arrière furent les dernières à être vendues sous ce nom.
Emile Mathis revint en possession de son usine et essaya de remonter le courant avec une étrange petite trois roues traction avant à carrosserie coupé en forme d’œuf dont Jean Andreau avait fait les plans, elle avait une puissance de 80 CV, une boîte 3 vitesses toutes surmultipliées.
En 1954, l’usine de Strasbourg fut vendue à Citroën et une autre grande marque française, sans originalité cependant, disparut.
Source : Encyclopédie des voitures, Edita.
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